Premier diplômé HEPL - Sup'Biotech

Lundi 13 février 2023 - 15:40

Rencontre avec Camille Snyders, premier double diplômé HEPL - Sup'Biotech

Pourriez-vous présenter et résumer votre parcours scolaire ?

Je m’appelle Camille Snyders. Je suis un homme de 25 ans assez sportif. J’ai commencé mon parcours scolaire dans les études supérieurs par un Bachelier en Chimie option biotechnologie proposé par la HEPL. Trois ans plus tard, moyennant un an de passerelle, j’ai poursuivi mon cursus dans la même école avec un Master en Sciences de l'ingénieur industriel orientation biochimie - bioproduction. Lors de ma première année de master, j’ai décidé d’alléger cette dernière pour mieux me consacrer à l’athlétisme. Je n’ai donc pu obtenir qu’une trentaine de crédits au cours de l’année. Il restait donc 90 crédits à présenter dont 30 consacrés au stage et au travail de fin d’étude. Fin de master 1, j’ai décidé de valider mes 60 crédits restants en effectuant une année au sein de l’école Sup’Biotech située à Villejuif juste en dessous de Paris. La HEPL et Sup’Biotech ont mis en place un accord pour obtenir les deux diplômes délivrés en fin de cursus moyennant une validation de 60 crédits de master dans chaque établissement. Après cette année, j’ai effectué mon stage en France au premier quadrimestre.

Qu’avez-vous fait pour obtenir ce double diplôme ?

Comme je l’ai évoqué, j’ai passé un an de Master à Sup’Biotech pendant l’année académique 2021- 2022. J’ai dû valider l’ensemble des cours de master dispensés par l’école. A noter que les deux ans de master à Sup’Biotech commencent par un stage de 4 mois et se poursuivent par deux semestres de cours séparés par les vacances d’été, et se terminent par un stage de 6 mois. De plus, certains cours commencent en master 1 et se terminent en master 2. J’ai donc commencé par le master 2 au premier semestre et terminé par le master 1 au second semestre ce qui n’est pas l’idéal pour respecter la suite logique de la formation. Mais cela reste tout à fait faisable.

Comment s’est déroulé cette mobilité ?

La mobilité s’est globalement bien passée, la France étant un pays voisin offrant de nombreuse facilité pour les Belges venant y résider.

L’école m’a pris très vite en main pour m’aiguiller dans la formation et répondre à mes questions et notamment pour trouver un logement à proximité. Les promos à Sup’Biotech sont solidaires et n’hésiteront pas à apporter de l’aide aux étudiants internationaux grâce notamment aux différentes associations estudiantines de l’école. Ce qui permet aux étudiants internationaux de se mettre en relations pour échanger et pratiquer l’anglais. J’ai pu développer un réseau grâce aux personnes rencontrées.

Par ailleurs, Paris est une belle et grande ville ou vous pouvez trouver et faire bon nombre de choses si vous avez le temps.

Avez-vous ressenti une différence entre Sup’Biotech et la HEPL ?

Oui, je trouve que les formations sont différentes. En master à Sup'Biotech, la majorité des cours sont évaluées via des projets de groupe après une partie théorique et plusieurs cours sont uniquement consacrés au développement d’un projet. Il y a à  Sup'Biotech ce qu’on appelle une mineure. En fait, c’est une spécialisation dans un certains domaine dont les cours se dispensent sur 4 semaines. Pour ma part, j’ai choisi la mineure agroalimentaire et j’ai trouvé ça extrêmement enrichissent et la formation bien construite ce qui permet d’avoir une très bonne vision sur l’industrie agroalimentaire et le développement d’un produit. 

Avez-vous des projets pour la suite ? 

Je n’ai pas beaucoup réfléchi à ça. En revanche, j’ai désormais des dispositions pour aller travailler en France et pourquoi pas dans le secteur de l’agroalimentaire. Cette année m’a, en tout cas, permis de prendre confiance en moi pour aller travailler à l’étranger.